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Voila maintenant un peu plus de 3 semaines que le vrai travail à commencé. Et alors, comment ça se passe ? Est-ce que c'est ennuyant comme ce qu'on peut généralement entendre des call center ? Les clients canadiens sont-ils réellement plus sympathiques que les Français ? Le cadre de vie permet-il d'oublier tout le reste ?

Malheureusement, je ne peux répondre à aucune de ces questions de manière totalement catégorique. Il y a des jours où tout va, et d'autres à l'inverse où toute motivation s'étiole au fur et à mesure que les minutes défilent.

Les Québécois sont parfois réellement adorables. Mais ne mentons pas, un grand nombre d'entre eux sont parfois d'une humeur massacrante et nous appellent en plus pour des raisons invraisemblables. Mais recevoir trois ou quatre coups de fils à la suite n'est pas le plus ennuyant. Les restrictions sur le plateau sont nombreuses et l'ambiance en pâtît.

Agent de call center à Lisbonne, vraiment le pied ?

Depuis une semaine, l'interdiction de laisser son manteau sur sa chaise a fait monter la mauvaise humeur à son paroxysme. Déjà que nous n'avions pas trop le droit de nous lever entre deux appels pour nous dégourdir les jambes et l'esprit, ni la permission d'utiliser notre téléphone...

Bon ok, ce sont des normes de sécurité pour garantir à nos partenaires que nous ne pouvons pas subtiliser les informations importantes de nos clients (et blablabla...). Mais allons, nous avons accès à internet et donc à nos boites mail. Si l'un de nous a vraiment envie de frauder, il n'y aurait rien de difficile. Retrouver le fraudeur non plus...

Bref, agent de call center, ce n'est pas le taff le plus exaltant du monde. Même à Lisbonne, mais ça on s'y attendait. Pourtant, donner un peu plus de liberté aux employés permettrait de développer une ambiance conviviale et donnerait un minimum envie de venir au boulot.

Vidéo vue pendant la formation... Alors pourquoi ne pas appliquer le même principe par la suite ?

Et le pire dans tout ça ? C'est de voir ses responsables, ceux là même qui font des réflexions à longueur de journée, se permettre de braver leurs propres interdits. Les retrouver de temps en temps en soirée le weekend n'est pas suffisant pour oublier la pénibilité des cinq autres jours de la semaines.

Evidemment, habiter à Lisbonne, avoir des collègues adorables et des colocs du tonnerre, ça permet de relativiser.

Lisboooooooonne, te amo !

Lisboooooooonne, te amo !

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