Dans le vif du sujet

L'heure tant attendue a sonné ! Jeudi 13, après plus de 3 semaines de formation, il était temps pour notre vague (la 5ème) d'entrer à notre tour au contact des Canadiens. Pour le moment et pour ne pas nous rajouter de pression supplémentaire, nous n'avions pas d'autres objectifs que de traiter correctement les demandes des clients.

Encore totalement novice vis-à-vis de ce travail, les premiers pas ne furent pas toujours couronnés d'un succès fou. Le contraire aurait été étonnant. Entre la compréhension d'un accent souvent bien prononcé et la prise en mains des divers logiciels, il y avait de quoi être parfois un peu perdu.

Heureusement, les responsables, comme les membres des vagues plus anciennes, étaient tous là pour nous aider et répondre à la moindre de nos questions. A la fin de journée, la période de formation était déjà bien loin, comme si quelqu'un avait appuyé sur la touche "avance rapide" de la télécommande.

Parfois en plein brouillard...

Tandis que certains repartaient au combat dès le lendemain, je me retrouvais déjà en jours de congés. Mais contrairement aux weekends précédents, et après avoir terminé à 1h du matin, il était cette fois seulement temps de se reposer. Et si on s'abstenait de sortir durant ces deux jours libres afin de recharger les batteries et d'être d'attaque dimanche ?

Après une petite journée tranquille vendredi, à l'appart, on est allez chercher Paola à la sortie du boulot à 22h. Sur la route, en passant dans le centre commercial Vasco de Gama, je me suis motivé à acheter la PlayStation 4, deux manettes et Fifa15. On va maintenant pouvoir se la couler douce à la maison avec mes colocs Jeremy et Thuan et tout ceux qui le voudront.

A peine rentré, les premiers matchs débutaient pendant que Josselin nous mettait bien avec une énorme sorte de tartiflette. Avec l'estomac trop rempli et la console à disposition, l'envie de sortir n'y était pas. Ah, attendez un instant, Juanito m'appelle... Le Hawaii Club à 1h30 ? Si c'est si gentille ment proposé, ça ne me laisse pas trop le choix.

On se met bien

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, Paola, Jeremy, Victoria et Josselin (dans cet ordre sur la photo) ont décidé de suivre le mouvement. A 5 dans un taxi, ça passe à l'aise. Et après deux échecs consécutifs, je vais enfin pouvoir rentrer dans la boite devenue l'un des QG de notre groupe. La nuit passe, les bouteilles et les shooters aussi. Avec Josselin, on enquille les petits verres.

A côté de nous, certains petits joueurs comme Lucille et Aurore ont bien du mal à assumer les breuvages ingurgités tout au long de la soirée. Arrive alors l'heure de rentrer, que chacun puisse retrouver un état décent. Samedi sera plus sage, le besoin s'en fait ressentir.

Célia et Lucille, enfin, ce qu'il en reste

Après une journée passée à ne pas faire grand chose, si ce n'est des matchs de Fifa, je pars en ville boire un verre avec Ellie, en Erasmus ici. Les prémices d'une nouvelle longue soirée ? Probablement. En rentrant à l'appart, Josselin m'attendait pour quelques verres de ma boisson préférée.

Entre temps, Morgane, superviseur notre platea et donc ma supérieure hiérarchique, m'avait proposé de les rejoindre au repas organisé entre salarié du projet Bell. Sans trop hésiter, j'ai fini par me glisser parmi les collègues que je connaissais peu.

Seule force en présence issue de la dernière vague, je ne me suis pas senti plus mal à l'aise que ça. Au contraire, j'avais déjà eu l'occasion d'en rencontrer certains au boulot, et les autres étaient tout aussi sympathiques. Si l'on ajoute à cela le verre de whisky offert par Morgane en guise de bienvenue, la soirée ne pouvait être qu'au top.

Les anciennes Noémie, Mélanie, Morgane et Sandra

Dimanche, la 2eme journée au centre d'appels prenait place. Et autant le dire tout de suite, le dimanche, c'est tranquille. Pourtant, autour de moi, certains collègues ont eu la malchance de tomber sur des coup de fil de plus d'une heure.

Les pauvres, pendant que de mon côté tout allait bien... Même lorsque je semblais un peu dépassé par la demande du client, mon voisin Carlos, véritable expert sur le sujet, était là pour me guider.

Après ces quelques bonnes journées, il fallait bien qu'arrive un moment plus triste. Lundi, Josselin prenait l'avion pour retourner au pays. Un dernier au revoir à l'aéroport plus tard et la nouvelle semaine de travail pointait déjà le bout de son nez.

Il ne reste plus qu'à espérer que tout se passe bien comme lors des premières journées. Malgré tout, les prochains jours risquent d'être assez bizarre, comme la semaine dernière après le départ de Toto.

Reviens nous vite Josselin !